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 Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa

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Aaron R. TurnerAaron R. Turner
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Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa Vide
MessageSujet: Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa   Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa EmptyJeu 25 Fév - 19:42

    Cela faisait maintenant 2 ans que je vivais un bonheur auquel jamais n'aurais imaginé pouvoir gouter un jour. Il faut dire qu'avec les épreuves que j'avais vécu dans ma vie, je n'avais plus vraiment la fois en la bonté humaine et encore moins sur un avenir tout beau tout rose. Pourtant, contre toute attente, au moment où j'avais perdu espoir était apparue Marissa. En un regard j'avais compris que c'était elle et personne d'autre. Cette étrange comme sensation, mais en une seule seconde, j'avais su que cette fille serait celle de ma vie et surtout la femme de mes enfants. Vous devez-vous dire que c'est une belle histoire vu comment je vous présente les choses. Pourtant, au début, rien n'était facile et tout portait à croire que ce sentiment s'évaporerait dans la nuit. A l'époque, Marissa était streapteaseuse, une profession qui pour moi ne lui correspondait pas. Elle valait bien plus que ça pour moi. Je ne la connaissais pas et pourtant, je venais la voir chaque soir qu'elle travaillait. Elle m'avait d'ailleurs rapidement remarqué et un soir, alors que je prenais un verre, elle était venue me parler. Elle était tout simplement étonnée de me voir à chaque fois dans ce club sans vraiment prendre de plaisir à regarder les danseuses. C'est vrai que je ne trouvais pas ce genre de spectacle trancendant et encore moins plaisant. Mais, c'était le seul moyen de pouvoir la voir. Du coup, de fil en aiguille et surtout avec un peu de temps, je trouva le courage de lui dire mes sentiments. Notre histoire débuta dans ce contexte et c'était loin d'être facile parce que ma jolie blonde ne voulait pas abandonner ce métier que je haissais au plus haut point. A force d'amour et de petites attentions, je réussis tout de même à la convaincre d'arrêter tout ça. J'étais l'homme le plus heureux du monde dans les bras de Marissa. C'est d'ailleurs pour ça que je la demanda en mariage assez rapidement. Nous étions ensemble depuis à peine 4 mois. Mais pour moi, c'était une évidence, jamais je ne la quitterais, c'était la femme de ma vie. L'amour n'a pas de limite et surtout, il n'attendait pas. Ce fut l'un des plus beaux jours de ma vie, je me rappelais très bien de ce moment et de son sourire lorsqu'elle m'avait dit oui. Nous n'avions rien fait comme les autres, à peine le mariage passé, ma jolie petite femme m'annonça qu'elle était enceinte. Une magnifique nouvelle qui ne faisait que me confirmer que c'était bel et bien elle qui partagerait ma vie jusqu'à la fin de mes jours. Nous accueillons donc dans notre petit nid d'amour une magnifique petite fille. Elle répond au doux prénom d'Alexia et je l'aime comme un fou. C'est le fruit de notre amour, le fruit de ma chaire, de notre chaire, un moyen de montrer au monde entier à quel point nous nous aimons Marissa et moi. Notre vie avait bien changé, j'étais toujours barman malgré le fait que ce n'était pas facile, je travaillais un peu plus les week-end parce que c'était les soirs qui me permettaient d'avoir plus d'argent. Marissa quant à elle avait décidé de s'occuper de notre petit ange. Il ne manquait rien à notre bonheur, peut être un autre métier pour que je sois plus présent. D'ailleurs, j'y songeais beaucoup parce que je voulais profiter de ma famille. Mais n'ayant pas vraiment de formation et encore moins de diplôme, c'était difficile.

    J'avais donc décidé de passer un diplôme d'ingénieur en informatique tout en continuant de travailler le soir. J'arrivais à jongler avec les deux tout en passant du temps avec ma famille. J'avais pas mal de choses sur les épaules, mais en tout cas, j'étais fier de trouver une autre solution pour donner une vie plus facile à ma famille. Marissa comprenait mon choix et faisait tout pour m'aider. Cette fille, c'est une perle et je ne sais pas comment j'ai fait pour tomber sur elle. Bien sur, il y avait tout de même un peu de tensions, il faut dire qu'avec les cours et le boulot, il m'arrivait parfois de la délaisser et de ne pas voir Alexia. Ca me faisait beaucoup de mal, mais ce ne serait le temps que de 2 voir 3 années. Je faisais mon possible pour me rattraper le soir et le week-end. En tout cas, je ne pouvais pas me résigner à ne pas passer de temps avec les deux femmes de ma vie. Un peu plus d'un an à trouver un équilibre entre la vie de famille, la vie sentimentale, le boulot et les cours et c'était maintenant l'annonce d'un deuxième petit bout de chou. J'étais loin d'être déçu, même si c'était un peu précipité, j'étais tout de même heureux d'agrandir la famille. Tout avait été fait pour l'arrivé du bébé, on avait décidé quelques prénoms mais avions décidé de garder la surprise. On était donc resté dans les couleurs universelles. On aura la joie de découvrir notre petit garçon ou notre petite fille le jour J. Malgré son jeune âge, Alexia avait pris la nouvelle avec le sourire. Elle ne comprenait pas encore ce qui se passait vraiment, mais lorsque son petit frère ou sa petite soeur arriva, elle comprendra qu'elle n'est plus la seule dans la vie. En quelques mois, beaucoup de choses avaient changé, j'étais un homme marié, père d'une fille et bientôt d'un deuxième enfant. Ma vie prenait un tournant que j'aimais beaucoup. Ma reconversion dans l'informatique commençait à porter ses fruits et je n'avais plus que quelques mois avant de passer mon diplôme et me mettre à chercher du travail.

    Aujourd'hui, j'avais une journée de cours intense principalement basée sur les serveurs internet et compagnie. J'avais quitté ma petite famille en les embrassant bien fort. Marissa arrivait à terme et il ne restait plus que quelques jours avant l'arrivée de notre deuxième petit ange. Je ne pensais pas du tout qu'il déciderait de pointer le petit bout de son nez aujourd'hui. J'étais donc en plein cours lorsque mon portable se mit rapidement à sonner. Mon professeur de se gêna pas pour me tuer du regard mais lorsque je vis que c'était le portable de Marissa, je compris que c'était le moment. J'avais donc répondu et était sorti de cours en m'excusant. Je fonça littéralement vers la maison pour emmener ma femme et ma fille à l'hôpital. On ne mit pas longtemps à arriver, j'avais roulé de façon raisonnable, mais je voyais bien que les minutes étaient comptées avant que notre bébé voit le jour. Même si j'avais déjà vécu les joies d'être père et surtout le stress de l'accouchement, j'étais tout aussi stressé que la première fois. On fut rapidement conduit dans une chambre pour préparer Marissa à entrer en salle d'accouchement. J'étais prêt d'elle avec ma fille dans les bras. Je pris la main de ma femme tout en la rassurant.

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Marissa F. TurnerMarissa F. Turner
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Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa Vide
MessageSujet: Re: Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa   Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa EmptyDim 14 Mar - 14:22

    Deux ans… deux années complètes, il s’est produit plus de choses pendant ce temps-là que le reste de ma vie. Mais si nous commencions par le commencement? Deux ans auparavant, j’étais stripteaseuse et pas vraiment fière de l’être, également vendeuse pour alterner mais bon revenons-en à mon activité qui me rapportait le plus d’argent. Je me déshabillais donc dans l’une des boites les plus mal fréquentées de San Francisco, l’un des quartiers qui craignent le plus. Et j’avais perdu déjà mon ex qui ne supportait pas que j’aille là-bas faire mon show, nous nous disputions souvent puis un jour nous avons rompus. Bien entendu, je n’avais rien remis en question et je savais pourquoi il ne voulait plus vivre tout ça. Était-ce ma faute si c’était l’endroit qui me payait le mieux? Bon évidemment me retrouver quasiment nue et danser n’était pas une partie de plaisir pour autant. Rapidement je remarquais l’un des clients réguliers, sirotant du jus de fruits ou tout autre cocktail non alcoolisé, dos au bar et ne regardant ni mes collègues ou quoique ce soit des spectacles et des mises en scène. Pourtant, le patron ne lésinait pas sur les moyens pour qu’on se démarque des autres. Enfin comme il était seul accoudé sur le comptoir, j’avais eu vite fait d’être curieuse et d’aller lui parler. Hum qui aurait cru qu’il deviendrait l’homme de ma vie et que nous aurions une petite famille par la suite? Pas moi. Bref ce brun ténébreux m’avait captivé en un regard, totalement le genre de garçons sur lesquels je craque. Ce que je n’avais pas compris, c’était sa manie sans cesse de revenir ici, pour moi. Je n’allais pas quitter mon boulot si vite, je ne l’avais pas fait pour Matthew déjà alors qu’il aurait pu être celui qui finirait ses jours avec moi. Aaron, mon mari actuellement, l’avait bien comprit. Il lui faudrait rester longtemps avec moi et être une tête de mule pour me faire changer d’avis.

    Ce fut ainsi les quatre premiers mois après qu’il me confia ses sentiments et que nous sortions ensemble. Au début, c’était quelques allusions… Il y a aussi eu des disputes vu mon caractère et ma détermination, je n’étais prête à abandonner. C’était comme ça, je gagnais ma vie ainsi donc je n’allais pas tout quitter juste parce qu’un homme me le demande. Du moins ce fut mes convictions, on devait m’accepter telle que je suis ou partir. Beaucoup opteraient pour la seconde solution; c’était une voie sans issue. Et alors qu’il commençait à soupirer souvent que je sorte pour les raisons évoquées plus hauts, je finis de moi-même par y aller de moins en moins au bout de trois mois et vers la fin, un soir je restais affalée sur le canapé. Je le revois encore en train de me demander « Mais Marissa… ce n’est pas ton jour, le fameux soir du string paillettes et du masque vénitien? » Je savais bien qu’il me disait ça d’un air toujours aussi dégouté et triste, avec un semblant de pointe d‘humour pour ne pas que je m‘emporte trop vite. Bien sur je n’avais pas envie d’y aller, je n’avais pas non plus ma langue dans ma poche donc je lui répondit. « Effectivement, si tu as envie de les porter je ne te retiens pas. Moi je quitte! » Je crois que je ne l’avais jamais vu faire cette tête-là depuis que je le connaissais, il n’avait même pas retenu que je me foutais limite de sa gueule. J’avais cette moue boudeuse et lui cette mine triomphante, je l’avais dit avec un mélange de sérieux et d’humeur, c’était surement un peu froid de lui sortir ça d’un ton sec mais visiblement il n’y avait guère prêter attention, retenant juste les trois derniers mots. Je ne sais pas trop ce qui m’avait poussé à abandonner, quelque chose entre le fait d’être partagée entre l’envie de changement, l’ennui, ne garder son corps plus que pour soi et pour son futur chéri ou alors aussi ce doute qui subsistait en moi, mon corps changeait je le sentais. Peut-être que je comprenais que j’avais trouvé le mien. Quelques jours après, il me demandait en mariage. Nous n’avions pas attendus pour l’organiser, nous avions pris nos valises pour Las Vegas sur le champ. Et oui, pas de grande cérémonie, je rêvais d’un moment comme dans les films où mon mariage se ferait rapidement sans me prendre la tête. Et je revois encore mon ancien patron dire « Tu as de la chance, les hommes n’épousent pas ce genre de filles d’habitude. Bonne chance quand même! » Ce n’était pas le pire des salopards, il m’avait dit sa façon de penser mais il était sincère pour la suite. Après tout, il avait d’autres filles donc il ne retenait personne. Il me donna mon salaire car j’étais venue pour chercher ma dernière paye et retourna à ses activités. J’étais libre, pour de bon. Ce fut un chèque d’un montant largement supérieur à la normale, c’était ainsi qu’il me remerciait de mes services au sein de sa « mini entreprise ». Je fis un sourire, mais il n’était déjà plus là. Je regardais le nom écrit sur le chèque, « Mrs Marissa Turner ». Comment avait-il… ? Enfin, j’avais juste dit que j’avais un homme et que je m’étais mariée. Je ne posa jamais la question, j’encaissai mon argent et tout s’arrêtait là. Enfin pour mes relations, ce quartier et mon job.

    La roue tournait pour moi, j’avais le bonheur à portée de main. Un autre évènement allait compléter mon bonheur. J’étais si heureuse mais je remarquais comme toute femme, un retard de règles, des nausées et d’autres symptômes qui me firent évidemment soupçonner une éventuelle grossesse. Je ne lui en parla pas de suite. Je fis des tests quelques jours et même une prise de sang pour en être certaine. On m’annonça alors bel et bien que j’allais avoir un enfant, il fallait à tout prix l’annoncer à mon chéri. Ce soir là, j’avais fait le grand jeu de séduction et un petit repas romantique. Alors qu’il me demandait des nouvelles, s’inquiétant pour ma santé car il voyait que j’étais souvent « fatiguée » ou autre, n’étant pas aveugle. Je finis par lui avouer la vérité. Je crois qu’il n’avait jamais entendu de nouvelle aussi magnifique. Cela pourtant allait nous engager à réorganiser notre vie, Aaron était toujours barman et avait des projets d’études. Moi je ne restais qu’une simple vendeuse dans les premiers temps et puis je finis par lâcher car trop de pression n’allait pas à vivre l’arrivée prochaine de ma fille. Tout se passait bien, il s’occupait de moi à merveille, il était protecteur et notre puce finit par arriver. D’un commun accord, nous lui avons donné le prénom Alexia. Un bébé agréable d’ailleurs, elle n’a jamais beaucoup pleuré la nuit et sa petite horloge dans la tête était régulière. Nous nous relayions à chaque fois, de véritables parents poules. Aaron et sa fille, c’est une véritable petite histoire. Une chose est sure, elle ne manquera pas d’amour. Ça, c’est certain!

    Le soucis étant, le papa est bien heureux mais il doit à tout prix obtenir un diplôme et changer de voie. Je sais à quel point les reconversions dans la vie sont difficiles. Passer d’une vendeuse de jour hyper tendue et une stripteaseuse la nuit à une femme au foyer aurait pu paraitre simple mais je ne me sens pas encore à ma place. Enfin toujours est-il que je sais me mettre à sa place, il doit jongler entre travail, études mais aussi sa famille. Ce n’est pas évident! Je comprenais son choix, je ne lui prenais pas spécialement la tête pour cela. Seulement la petite grandit, elle connait le visage de ses parents par cœur et ne voyant que de moins en moins celui de son père, elle pleure souvent quand elle le voit pas. Sachant à présent dire les simples mots « papa, maman », elle est même en mesure de le réclamer et elle ne se prive pas pour le faire. Ah oui je vous ai pas dit, en plus de ça je suis tombée enceinte une seconde fois. Je ne savais pas trop comment il le prendrait vu qu’il est super occupée et que moi aussi, mais il restait tout aussi heureux que la première fois que j’avais fait cette annonce. Bon c’était encore précipité et nous allions devoir faire avec. Bref, en plus c’est bien pour Alexia, elle aura quelqu’un du même âge qu’elle pratiquement pour grandir. En revanche; nous préservions le mystère sur le fait de savoir le sexe du bébé cette fois. La chambre du second enfant avait donc été faite dans des tons neutres, j’avais encore les affaires d’Alexia donc si c’est une petite sœur, il n’y aurait pas de problème. Par sécurité, j’avais aussi quelques changes qui fassent « mini mec » car je serais embêtée sinon dans le cas inverse de ne rien avoir. En tout cas garçon, fille on serait tout aussi content et l’ainée aussi je pense. Elle ne serait plus le seul bébé de la maison mais on lui apprendrait à partager puis aimer sa sœur ou son frère.

    En parlant de ça, aujourd’hui était encore un jour spécial. Je vous passe les atroces nausées et douleurs à intervalles régulières, j’étais ronde comme jamais et je devais arriver à terme dans probablement quelques jours. Pour être franche, rien ne me surprenait si j’allais devoir accoucher dans la journée. Je m’étais donc levée avec un peu de mal comme ces derniers jours, j’avais un peu de mal à équilibrer mon poids bien que je ne sois pas énorme. Une petite douche, une robe légère et ample sur le dos avec un gilet, un déjeuner ultra royale en ne lésinant pas sur le lait, les tartines, jus de fruits et d’autres excellentes choses, que mon estomac ne supporta pas bien longtemps malheureusement. Et c’est là qu’en me relevant pour porter la vaisselle à laver que je ressentis des contractions de plus en plus violentes, d’ailleurs je trébucha et les assiettes furent projetées dans le lavabo et cassées. J’étais donc au sol, les fesses par terre, je ne me souciais guère d’avoir des bleus ou autre, je savais précisément ce qui se passait. Tout se ferait de plus en fort et le travail commencerait. Je perdis donc les eaux et je me releva presque brusquement en me précipitant sur mon portable pour joindre Aaron. Bien que je savais qu’il était en cours et que cela perturberait sa classe, il était bien obligé de décrocher. Je ne sais pas conduire, je ne veux pas prendre les transports en commun dans mon état et avoir le risque d’accoucher dans un bus ou autre. J’avais pensé aussi au taxi mais c’est pareil. Si cela devait arriver, je préfère que le père soit à mes cotés ou encore à la maison. L’hôpital étant le mieux, sans nul doute. Il décrocha au bout de deux sonneries, je lui avais juste lancé un « Dépêche toi papa, le deuxième débarque » Il m’avait dit bouge pas, je t’aime et j’arrive. En même temps, la bonne blague mais où voulait-il que j’aille? Le temps qu’il me rejoigne, je préparais Alexia et pour tout dire, j’avais déjà des affaires de prête à emporter également depuis des jours. Il fut là, porta sa fille dans les bras et les deux sacs dans la voiture puis m’emmena à la maternité. On me plaça dans une chambre en attendant mais le médecin voyant où en était l’arrivée de mon bout de chou, finalement décida qu’il fallait mieux déjà aller en accouchement. Le travail était largement avancé. Mon mari me rejoignit donc avec ma fille, il l’avait sur ses genoux et il me tenait la main essayant de me rassurer. Je souffrais le martyr, les accouchements c’est pas top. Encore heureux qu’après la peine s’atténue en ayant son bébé au monde. Je fus donc en train de pousser, pousser, pousser sans oublier de souffler comme le disent si bien cette bande de loosers en chemises blanches, enfin avec leurs blouses quoi. Je me demandais si j’effrayais Alexia car j’étais vraiment dans un état… les nerfs, cette façon de pleurer et d’avoir mal. Finalement au bout de deux minutes, je finis par dire a Aaron de m’attendre avec elle dans le couloir, que j’étais contente qu’il soit resté mais qu’il fallait que je finisse seule et que je savais que j’aurais son soutien à distance. Il comprit ce que je ressentais, c’était par rapport à notre fille. Un enfant de moins d’un an ne peut pas réaliser ce qui se passe pour sa mère dans une salle d’accouchement et ce n’est pas sa place. Après trois minutes, j’avais donc mis naissance à un petit garçon. Il fut donc déposé sur mon ventre et on coupa le cordon, je demanda à ce qu’on rappelle Aaron mais il était déjà dans ma future chambre en train de commencer à déballer les affaires. C’est ainsi que j’arriva, notre fils en main et poussant la porte avec mon pied. Je m’approcha d’eux, j’étais changée au passage donc propre aussi, en disant.

    «  Coucou mes amours, un petit frère, un fils, un nouveau petit cœur parmi nous… »
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Aaron R. TurnerAaron R. Turner
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Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa Vide
MessageSujet: Re: Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa   Une belle journée pour l'arrivée d'un fils.. || Marissa EmptyMar 16 Mar - 21:19

    Depuis deux ans, je chérissais la vie pour m’avoir fait connaitre l’amour, le vrai, celui qui vous fait comprendre que si vous êtes sur cette terre, ce n’est pas pour faire beau bien au contraire. Il faut dire que c’était au moment le plus critique que j’avais rencontré Marissa, je n’allais pas vraiment bien, je sortais de cure de désintoxication et j’étais tenaillé entre l’envie de me foutre en l’air et l’envie de rebondir et de trouver un sens à ma vie. Ce sens, je l’avais trouvé dans les beaux yeux d’une blondinette qui faisait du streap dans une boite mal famée. En un regard, en un battement de cil, j’avais tout simplement compris que c’était elle la réponse à mes questions, elle qui ferait de mon enfer un paradis. C’était donc dans cette optique que j’étais venu soir après soir la voir se produire sur scène. J’étais dégouté de la voir comme ça sans ne pouvoir rien faire. Mais que voulez-vous, je n’allais tout de même pas l’obliger à ne plus travailler ici alors qu’elle ne me connaissait ni d’Adam, ni d’Eve. Je n’arrivais pas à trouver la force de lui parler, pourquoi ? Peut être tout simplement parce que j’avais peur qu’elle ne soit pas celle que j’attendais, peur que mon enfer s’enferme définitivement sur moi. Heureusement, mon ange avait pris le taureau par les cornes et elle était venue me parler. C’était juste un cadeau du ciel de la voir si proche de moi. On avait très vite sympathisé et de fil en aiguille, je pus avoir la fierté d’être son petit-ami. Bien sur, en prenant cette place, j’avais pris le risque de souffrir en la voyant partir pour se dévêtir. D’ailleurs, à chaque fois qu’elle partait, je sentais l’enfer s’ouvrir à nouveau sous mes pieds pour échapper au paradis qu’était les bras de Marissa. Pourtant, contre toutes attentes et malgré les disputes incéssante sur ce sujet, elle me fit la surprise de me dire qu’elle ne voulait plus travailler là-bas. J’étais juste aux anges, l’enfer n’était plus là, à moi le paradis et le joli sourire de ma blondinette. Elle faisais de ma vie un océan de douceur et de volutpée. Vous pouvez bien vous moquer de moi en lisant ça, mais j’assume ce que je dis. Je suis fou de Marissa et c’est d’ailleurs, pour cette raison que je n’avais pas mis longtemps à lui demander sa main. Une virée à Las Vegas et je pouvais enfin dire que j’avais la femme la plus incroyable du monde. Tout se passa vite mais après tout, pourquoi hésiter quand on aime comme je suis amoureux. C’était juste une évidence pour moi, depuis le premier jour où j’avais posé mes yeux sur elle, je savais que je finirais mes jours avec elle. C’est mon âme-sœur, la seule à pouvoir me rendre heureux et surtout la seule à me comprendre. Bref, comme je le disais tout s’enchaina très vite, d’ailleurs, quelques mois après, Marissa m’annonçait qu’elle était enceinte. Une bien bel nouvel pour moi… Et oui, après avoir pensé ne pas avoir ma place sur cette terre, j’étais à présent avec une femme que j’aime à la folie, et nous allions donner naissance au fruit de notre amour. Je ne peux pas le nier, j’avais tout de même un peu peur d’être père aussi tôt… Et puis, comment être un bon père quand on a touché le fond comme moi. Pourtant, je fus l’homme le plus attentionné avec ma femme lorsqu’elle arriva au terme de sa grossesse. L’arrivée de notre petite fille fut un électrochoc pour moi, c’était une évidence malgré mon passé tumultueux, je savais que je serais un bon père. Et puis, comment ne pas craquer face à une petite bouille qui ressemblait énormément à Marissa. Les mois passaient et j’avoue que mon métier ne me rendait pas le plus heureux, je n’avais que très peu de temps pour les deux femmes de ma vie et je souffrais de cette absence. Bien sur, j’étais présent la journée quand je ne tenais pas le bar pendant les heures du midi, mais c’était tout de même des horaires peu adéquat quand on a une famille. Je confia ce sentiment à ma femme et elle fut du même avis que moi. C’était donc d’un commun accord que je décida de suivre des études pour changer de métier. Situation peu facile et encore plus compliquée, puisqu’à présent, je ne voyais plus beaucoup Alexia et Marissa. Mais je savais qu’au bout du compte notre famille ne s’en portera que mieux par la suite et que je pourrais faire vivre ma femme décemment.

    Malgré le peu de présence que j’avais au sein de ma famille, je trouvais quand même du temps pour voir mes deux trésors. Je pouvais profiter d’elles durant les heures où je n’avais pas cours et surtout le week-end. J’avais expressément demander à mon patron de ne travailler que le soir et il faut le dire, on avait pas mal d’aide de l’Etat. Heureusement d’ailleurs, parce que je crois que j’aurais bien vite abandonné l’idée de me reconvertir dans l’informatique. Un an était passé et croyez-moi, mon bonheur était toujours présent voir deux fois plus, il faut dire que nous attendions l’arrivée d’un deuxième petit bout. Encore la précipitation mais après tout, on ne peut se battre contre le destin. Et puis franchement, je n’avais jamais eu l’envie de me battre contre lui. J’avais pris cette nouvelle avec joie et gaité. J’étais heureux à l’idée de voir un deuxième bambin dans notre appartement. Et puis, cela ferait de la compagnie à Alexia qui depuis qu’elle arrivait à parler me réclamait de plus en plus. Ca me fendait le cœur de savoir ça, mais bon, j’avais réussi à passer les étapes et d’ailleurs, ma motivation avait porté ses fruits puisqu’au lieu de faire ma formation en 2 ans, j’avais réussi à la faire en 1 an et demi. Mes professeurs étaient étonnés de me voir si motivé et n’avaient pu faire autrement que de récompenser mes efforts en me faisant passer au niveau au dessus au bout de quelques mois. Il faut dire que j’étais passionné par l’informatique et que surtout j’avais envie d’avoir mon diplôme assez rapidement pour ne pas avoir à souffrir du fait que j’abandonne ma famille. Il me restait donc encore quelques mois à étudier et je pourrais enfin passer ce fameux diplôme. Mes professeurs ne se faisaient pas de soucis, j’avais les qualités et les motivations pour le décrocher. En attendant, je préparais également l’arrivée de mon deuxième petit bout avec ma femme et Alexia. On avait eu l’envie de garder la surprise et du coup, nous ne savions pas si se serait une deuxième petite fille tout aussi belle que ma femme ou alors un petit gars qui me ressemblerait peut être qui sait. Mais voilà, le temps approchait et le ventre de ma femme était de plus en plus rond. Les jours étaient comptés et nous pourrons enfin avoir la joie de voir s’agrandir la famille. D’ailleurs, cela arriva plus vite que je ne l’imaginais. Le temps d’un coup de téléphone pendant un cours et une course éfreinée vers l’hôpital et nous étions déjà dans une salle d’accouchement où Marissa hurlait face à la douleur des contractions. Hurler était un bien grand mot, mais c’était assez pour stresser notre petite fille qui se demandait pourquoi sa maman criait ainsi. C’est d’ailleurs pour cette raison que Marissa me demanda de sortir de la salle d’accouchement pour ne pas faire peur à Alexia. J’avais compris son choix et je vins tout de même déposer mes lèvres sur son front en guise d’encouragement. Je m’étais donc dirigée vers la chambre de ma femme qui n’attendait plus qu’elle et notre enfant. J’avais mis Alexia dans le lit, elle commençait à fatiguer et puis le fait de voir sa mère dans cet état l’avait tout de même un peu impressionné. Elle somnolait et ne mit pas longtemps à entendre sa mère entrer avec un petit bout dans les bras. J’avais les yeux brillants et j’étais émus en entendant Marissa dire que c’était un petit garçon. J’étais donc venu prendre notre fille dans mes bras pour qu’elle puisse elle aussi dire bonjour à son petit frère. Je vins donc déposer mes lèvres sur celle de ma femme et je finis par lâcher ma petite larme. Je l’avais déjà fait à l’arriver de notre petite fille et même si j’avais déjà connu la joie d’être père, c’est toujours aussi émouvant. Je vins poser ma main sur la petite main de mon fils, notre fils, le deuxième fruit de notre amour. Alexia souriait et croyez-moi, cela voulait dire beaucoup pour moi, cela voulait dire qu’elle était contente de voir ce petit bébé et qu’elle ne serait certainement pas jalouse. En tout cas, elle tendit ses bras pour aller faire un bisous à son petit frère. Marissa finit par aller s’allonger avec notre bébé.. Je vins m’installer sur le fauteuil et prononça enfin des mots qui laissèrent exploser ma joie.

      « - Je suis si heureux Marissa, c’est tout ce que je rêvais avec toi mon ange… Une famille rien qu’à nous… Alors comment veux-tu qu’on appelle notre deuxième petit bout.. On en avait déjà parlé, tu es toujours porté sur le prénom Anthony ? »
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