Encore une journée exécrable pour le plus exécrable des hommes. Ma première pensée en me levant ce matin. Optimiste ? Vous aviez deviné que non. De toute façon, je tournais en rond depuis les derniers jours, à penser à la fille du bal et également la femme à laquelle j'étais .. marié. Sauf que je ne la connaissais pas du tout, et que cela m'agaçait qu'elle me garde dans une telle situation juste à cause de .. en fait, je ne savais même pas pourquoi je n'arrivais pas à la retrouver. C'était tout. En gros, je ne m'étais pas pressé ce matin pour me lever du lit, puisque je n'avais cours que l'après midi et que j'avais bien le temps de me préparer en cinq minutes top chrono un quart d'heure avant le cours. Je n'arrivais pas en retard, car j'étais extrêmement rapide, mais la plupart du temps, c'était très, très chaud. Après deux heures à me rouler dans les couettes, essayant désespérément de me rendormir pour repartir au pays des rêves, je me décidais enfin à enlever les pieds de mon grand lit pour me diriger vers la cuisine. Pour tout habit un caleçon, je me versais du lait dans un bol de céréales et le mangeais à toute vitesse, pour faire une pause vers la salle de bains. Car même si j'aimais parfois plaisanter sur le fait hypothétique que je ne me lavais que très rarement, j'étais en fait très hygiénique, et je me frottais bien avant de me donner deux bonnes gifles pour me réveiller. Les habits ? Toujours pareil. J'ouvre le placard, je prend au hasard, je referme le placard, tout le monde est content. La chance fut à mon avantage, puisque je ressortais la seule chemise de ma garde robe et un jean assez acceptable. Je passais presque pour un garçon distingué, à part cette affreuse tignasse qui s'élevait au dessus de ma tête. Je ne me regardais pas plus que je n'en avais besoin dans le miroir car j'étais ce genre de garçon à ne pas aimer me reluquer, car je ne me trouvais pas particulièrement beau. Il fallait le dire, j'avais une face écrasée, et un nez que j'aurais bien aimé cacher à l'aide d'un bandeau. Faire semblant que j'étais malade, voilà. Enfin bref, c'était avec toutes ces pensées débiles que j'étais parti à la librairie m'acheter un Stephen King que j'avais dévoré après, et que j'étais parti à mes cours de littérature à l'université. La fin de l'après midi approchait lorsque je commençai à revenir vers mon appartement, ne sachant pas vraiment comment j'allai occuper cette fin de soirée. Mon mollet me faisant soudainement mal, surement une crampe, je m'asseyais sur un banc un instant le temps que le muscle se détende. Cela ne m'arrivait pas souvent, et je ne comprenais pas pourquoi c'était arrivé maintenant, mais c'était bon. Alors que je me sentais prêt à repartir, une jeune fille s'avança vers moi. Je devais surement l'avoir déjà vu quelque part, car son visage m'était familier. En tout cas, elle était très mignonne.

-Excusez moi monsieur. Désolé de vous déranger mais je me demander si vous ne sauriez pas ou habite Chase Stewart ?

Je rigolais quelques instants et lui répondais, me levant pour être à la même hauteur qu'elle.

« Je suppose que c'est votre jour de chance, puisque je suis le demoiseau que vous cherchez. Vous avez un air qui me dit quelque chose mais .. enfin, dites moi la raison qui vous amène à demander à des inconnus s'ils savent où j'habite ! »

La ville de San Franscico est magnifique, enfin surtout l’endroit ou je suis, le centre ville, ces boutiques, la population du monde entier qui s’arrache ces vêtements et surtout, ces magnifiques boutiques de luxe, Burberry, Dolce & Gabanna et encore bien d’autre. Cependant, pour le moment je ne peu m’occuper de tout ces blabla de petite bourges bien sage et bien posé. Bref, je suis en compagnie d’un magnifique jeune homme, il a de magnifiques cheveux ébouriffés châtain cuivre, des yeux d’un marron exceptionnel et un sourire qui m’a l’air tellement parfait que je ne peu y résister. D’ailleurs, son sourire me laisse dire que je le connais, sa façon de se tenir, ces gestes et son apparence physique et mental me disait quelque chose j’en suis sure. La plupart du temps je reconnaît les personnes que j’ai déjà rencontrer mais la, son comportement me paraissait si familier que sa en devenait presque étrange. Une chose est sur, ce jeune homme est tout simplement magnifique, beau comme un dieu, comme s’il venait du mont Olympe, c’est comme une Athéna en garçon. J’attendais toujours sa réponse, en espérant qu’il le connaisait cela m’arrangerait pas mal j’avoue. Apres une ou deux minutes sa réponse fit son apparution.

« Je suppose que c'est votre jour de chance, puisque je suis le damoiseau que vous cherchez. Vous avez un air qui me dit quelque chose mais. Enfin, dites moi la raison qui vous amène à demander à des inconnus s'ils savent où j'habite ! »

Et voila, je le connaisait parce que c’était tout simplement mon mari, celui que je cherche depuis longtemps et pour qui je suis venue ici. Je venais d’avoir un peu la honte, je l’avoue, ne pas reconnaître son mari et une chose très grave mais si seulement j’avais le courage de lui dire, qu’il a se je ne sais quoi qu’il fait mon cœur chavirée, qu’il a cette façon d’être ailleurs comme sa, qu’il semble bien m’ignorais. Mais jamais je n’aurais la force pour le moment de lui avouer que je suis inconditionnellement et éperdument amoureuse de lui. Je devais faire fa ce a lui maintenant et avec mon magnifique sourire et après hésitation je repris :

-Oh, d’accord alors Chase Stewart. Je suis Sanaa, Sanaa Donaldson, ta … femme. C’est sûrement cette raison qui me prend l’envie de demander au gens ou tu habites.

J’espère qu’il n’allais pas m’en vouloir de venir comme cela a l’improvise sans prévenir mais si seulement il m’aurait laisser son numéro cela se saurait passer autrement que de pauvre retrouvaille sur le banc du centre ville entourée de la population urbaine, de la population, entre plusieurs bruit de klaxons grinçant et aussi extrêmement bien entourée par ces boutiques de luxe que j’aime tant. Allait-il bien réagir ? Tout était l’enjeu de ces retrouvailles, cependant je pense vu sa beauté qu’il n’a pas du m’attendre depuis quelque temps et qu’il est vite partie avec une autre. Et puis, de toute manière il en a bien le droit, notre mariage était faux, juste une sorte de pactes pour sortir sa mère de la prostitution. J’attendais doucement devant lui, sans rien bouger et en textotant de temps en temps.

L'air froid commença à me faire mal à la gorge, et j'arrivais avec grand peine à ne pas tousser sur la jolie jeune fille qui se trouvait face à moi. Surement que j'allai avoir un rhume pour le lendemain .. Mais ce n'était pas une occasion pour rater les cours. J'étais brillant et je voulais le rester, il ne fallait pas alors que je prenne du retard juste par flemmardise. De plus, je n'avais pas grand ami dans l'établissement, alors, personne à qui piquer les cours pour les recopier .. Conduite que je ne prônais point et que je n'adopterais donc pas. Cela changeait si la maladie était réelle, bien entendu. J'étais ce genre de personnes qui suivait à la perfection le prince « ne fais pas aux autres ce que tu ne veux pas que l'on te fasse à toi même », et je devais avouer que j'avais ce don grâce à de nombreuses années d'expérience. L'inconnue qui venait de me demander où habitait .. Chase, c'était à dire moi même, n'était vraiment pas mal. Elle avait l'air sensiblement plus jeune que moi, mais je pouvais très bien me tromper .. Même si j'aurais pu la placer encore aux années lycée. Elle avait ce petit air que je reconnaissais, mais pourtant, que je n'arrivais pas à assigner à un nom ou à une personne. Pourtant, ma mémoire était infaillible, d'habitude. Avec de l'entrainement, j'avais réussi à pouvoir travailler jusqu'à retenir une phrase en la lisant une seule fois, et chaque personne qui m'était présentée restait dans ma tête. Seulement, là .. Le trou.

« Oh, d’accord alors Chase Stewart. Je suis Sanaa, Sanaa Donaldson, ta … femme. C’est sûrement cette raison qui me prend l’envie de demander au gens ou tu habites. »

Mes yeux soudain s'écarquillèrent. Je commençais alors à partir dans un fou rire nerveux, qui devait surement me donner un air idiot pour les passants. Ils devaient me prendre pour quelque dingue échappé de l'asile, mais moi, je n'arrivais pas à croire ce qu'il m'arrivait. Etait-ce bien elle, Sanaa, ma femme ? Celle que je recherchais activement depuis plusieurs mois pour enfin rompre notre mariage ? Est-ce que, si un Dieu existait, il avait fait exprès de me l'envoyer ce jour-ci alors que c'était complètement sorti de mes pensées ? Finalement, je reprenais mon calme, ayant presque les larmes aux yeux. Je reprenais une figure plus calme qu'autre chose et fixais ma … femme, en choisissant mes mots du mieux que je le pouvais.

« Oh, bien. Je te cherchais, justement .. Tu ne voudrais pas qu'on fasse un petit détour par la mairie, histoire de divorcer ? »

Je l'avais dit avec une légèreté qui me fit encore une fois exploser de rire. Mes abdominaux commençaient à me faire mal alors, j'essayais de reprendre mon souffle et de penser à des choses tristes. Une main dans mes cheveux et je reprenais la parole.

« Ce n'est pas que je ne t'aime pas mais .. En fait on ne se connait pas du tout. Tu t'en fiches de l'avis que j'ai de toi, et de même à l'inverse. On y va ? »

J’étais en pleine hallucination, non mais pour qu’il se prenait. Je l’avais sortie de la galère enfin plutôt sa mère mais quand même, il avait un minimum de respect à avoir vis-à-vis de moi. Je sais pas vous, mais quand je rencontre quelqu’un que je n’ai pas vu depuis des mois, marié ou pas je ne l’accueille pas comme sa. Rien que son léger soupçon de rire me donner envie de vomir, son petit air de monsieur je sais tout aussi. De toute manière toutes les cartes étaient entre mes mains désormais. J’exquise un léger sourire de contentement, rien que Sanaa Stewart Donaldson pouvait décider de leur avenir ensemble ou séparément. Chase n’éprouvait aucun sentiment affectif ou d’amour pour moi, tandis que pour ma part je ressentais tellement de chose a son égard, j’avais le voyage d’une part a cause de lui aussi. Je ne savais comment les larmes montaient a mes beau yeux et je n’arrivais a les retenir, le fait est que sa première phrase me donner encore plus l’envie de pleurer et de m’en allais en le laissant seule dans sa merde de divorce. Le problème est que je ne suis pas une méchante fille et j’ai toujours du mal à laisser les gens en plan. Je me demande comment il aurait réagit si les rôles était inverser. Voila comment il me parlait pour la première fois et cela me poignardais le cœur.

« Oh, bien. Je te cherchais, justement.. Tu ne voudrais pas qu'on fasse un petit détour par la mairie, histoire de divorcer ? »

Comment on pouvez manquer d’autant de classe et de délicatesse en parlant a une fille. Aucun respect pour la femme et pour ce que le mariage implique. A ce moment précis, j’ai bien cru que mon cœur aller s’arrêter d’un moment a l’autre. Je crois que c’était la première fois que je tombais amoureuse et pour une fois rien avoir avec l’argent ou autre. J’étais tout simplement inconditionnellement et éperdument amoureuse de lui. Je voyais son visage partout, j’entendais sa voix tout le temps, son rire et son sourire me manquer a chaque seconde de mon existence, son corps près de moi, je le sentais jusque dans mes rêves, son odeur et sa douceur je la ressentais toute les deux minutes. Je ne savais que faire et cela me devenait de plus en plus insupportable a me contrôler. C’est comme s’il était ma propre marque d’héroïne, je ne pouvais vivre sans lui et cela m’en était inimaginable. J’aimais tout chez lui. J’aime j’aime ces yeux, j’aime son odeur, tout ces gestes en douceur lentement diriger sensualité. Je n’arrivais pas a l’oublier, il venait de rentrer dans ma tête pour ne plus jamais y sortir. J’en avais les larmes aux yeux et avec ma petite voix, lui disait :

-Divorcer ? Mais pourquoi, je viens a peine de te retrouver et tu veux m’emmener divorcer ? Tu trouves que c’est une bonne façon de m’accueillir. Je suis en pleine hallucination la.

Je n’avais pas trouvé d’autre mots que cela, c’était le premier qui m’étais venu a la bouche quand je l’avais eu en face de moi. Ce n’est jamais facile de penser que quelqu’un peut vous oublier en quelque temps et vous faire souffrir après. Il m’avait l’air bien obstinée par son idée, une vraie tête de mule. Sa deuxième parole me fis encore pire que la première comme si on m’enterrée vivante habillée comme une souillions.

« Ce n'est pas que je ne t'aime pas mais.. En fait on ne se connait pas du tout. Tu t'en fiches de l'avis que j'ai de toi, et de même à l'inverse. On y va ? »

Il y croyait, comme si je ne ressentais rien pour lui, comme si ce qu’il pensait de moi je m’en fichais complètement. En tout cas il en avait rien a faire de ce que penser de lui et cela me fit encore une fois très mal. Jamais je n’aurais cru qu’il allait me faire souffrir, je croyais qu’il serait heureux de me retrouver et qu’on serait plus unie que jamais. Je ne voulais pas vivre dans un monde ou notre amour n’existait, ou il n’existait pas, cela était bien trop dur. Je pris mon courage a deux mains, cela ne devait pas être plus dur a faire qu’un defilier de mode devant des millions de téléspectateur.

- Tu crois vraiment que je me fou de ce que tu pense de moi. Tu te trompes Chase. J’ai fais ce voyage en partie pour te retrouver et voila ce que tu me dit. Chase, écoute moi bien, je ne veux pas divorcer pour une seule et bonne raison, je suis folle amoureuse de toi. Tu me manques tout le temps, ton odeur, tes gestes, ton visage, ton rire et ton sourire. C’est avec toi que je suis bien, pour moi mon choix est fais, je ne veut pas te quitter Chase Donaldson Stewart. Je sais que notre mariage ne compter pas pour toi mais on peu apprendre à se connaître et après nous verrons pour le divorce. Parce que pour moi , il en ai hors de question.

J'eus beaucoup de mal à ne pas détourner la tête et partir lorsque je vis Sanaa commencer à pleurer. Ou en tout cas, ses yeux étaient mouillés, et si ce n'était pas par l'émotion je ne savais pas par quoi ça l'était. Seulement, même si j'étais d'habitude très bon quand il s'agissait de décrypter les pensées, je ne savais pourquoi elle avait l'air si blessée. A cause de mes paroles ? Je pensais que c'était pour cela qu'elle était venue. Nous ne nous connaissions pas, et pour ma part, je n'avais pas l'intention à ce moment précis de changer cette condition. Elle m'avait aidé avec ma mère, d'accord .. Et notre deal, c'était le mariage. Rien de plus. Et je pensais avoir suffisamment payé pour ma génitrice pour que l'on puisse enfin me laisser partir. Je n'avais aucune considération par rapport à ce lien « sacré », et franchement, qu'elle soit ma femme ou non, je ne pensais avoir aucun lien avec elle. Je n'avais pas été si malpoli que ça dans mes paroles, et pourtant, elle me regardait comme si je venais de l'insulter. Peut-être était-ce ce qu'elle pensait ? Peut-être était-elle folle. A vrai dire, je ne savais même pas pourquoi elle avait voulu m'épouser en premier lieu. Je ne pouvais m'empêcher pourtant d'avoir mal au cœur pour Sanaa qui avait l'air tellement mal.

« Divorcer ? Mais pourquoi, je viens a peine de te retrouver et tu veux m’emmener divorcer ? Tu trouves que c’est une bonne façon de m’accueillir. Je suis en pleine hallucination la. »

Elle avait d'une certaine façon, raison. Je n'aurais pas du aborder le sujet en premier plan, mais si ce n'était pas pour ça qu'elle était venue, je ne savais pas vraiment pourquoi elle perdait son temps. Je n'avais aucunement l'envie de faire autre chose que de rompre l'alliance entre nous, qui n'avait aucune raison d'être. J'écarquillais légèrement les yeux tout en réfléchissant à la façon dont je m'étais adressé à elle, et voyais en effet pourquoi elle avait pu le prendre mal. Peut-être avait-elle enfin eu le projet de venir me voir et d'apprendre à me connaître, moi, son mari ? Mais je trouvais ça un peu culotté. C'était moi qui était en pleine hallucination, là, comme si je devais lui rendre quelque chose alors qu'elle m'a fait chanter .. En quelque sorte. Pour une raison que j'ignorais encore. Enfin, après plusieurs secondes de silence, je me devais de rétorquer.

« Oui, désolé. Bonjour. Comment vas-tu ? De toute façon, ce divorce se fera bien un jour, alors, mieux vaut le plus tôt que le plus tard .. Tu n'es pas d'accord avec moi ? Car je ne comprends pas ce qui t'amènerait à me chercher autre que la raison pour laquelle je te cherchais moi aussi. »

Elle n'avait pas l'air de prendre très bien ce que je lui disais, car je voyais son visage qui allait au plus déconfit possible, en decrescendo. Elle finissait par faire vraiment peur, même avec son petit physique mignon comme tout. Bizarrement, j'avais l'impression qu'elle se préparait à me faire un grand monologue sentimental, mais je n'étais pas le genre de personne à craquer devant ce genre d'attitude. Non. J'allai rester Chase l'insensible .. ou en tout cas, je l'espérais.

« Tu crois vraiment que je me fou de ce que tu pense de moi. Tu te trompes Chase. J’ai fais ce voyage en partie pour te retrouver et voila ce que tu me dit. Chase, écoute moi bien, je ne veux pas divorcer pour une seule et bonne raison, je suis folle amoureuse de toi. Tu me manques tout le temps, ton odeur, tes gestes, ton visage, ton rire et ton sourire. C’est avec toi que je suis bien, pour moi mon choix est fais, je ne veut pas te quitter Chase Donaldson Stewart. Je sais que notre mariage ne compter pas pour toi mais on peu apprendre à se connaître et après nous verrons pour le divorce. Parce que pour moi , il en ai hors de question. »

J'étais abasourdi. Alors, elle ne voulait vraiment pas divorcer. Et elle disait qu'elle était .. amoureuse de moi ? Mais c'était impossible. Elle ne me connaissait même pas, et moi encore moins .. Elle exagérait. J'attendais d'une minute à l'autre qu'elle explose de rire en disant qu'elle s'était foutu de moi, mais non, rien n'arrivait. J'ouvrais la bouche difficilement, cherchant mes mots.

« Si tu te moques de moi, autant me le dire maintenant .. Ce que tu dis est insensé .. Comment peux-tu être amoureuse d'une personne que tu ne connais même pas ? Ne sois pas ridicule. Je doute que passer du temps avec toi puisse me dissuader de divorcer, mais si tu le veux .. Disons que je te laisse quelques jours de sursis, car si après tu ne veux toujours pas divorcer, je te ferai un procès. Après tout, tu ne peux pas m'obliger à faire une chose que je ne veux pas. De plus, quand tu parles, tu ressembles à une fille vachement flippante qui serait prête à me suivre dans la rue rien que pour voir mon dos .. Tu ne devrais plus dire de choses pareilles, si tu t'entendais. »

- Arrête avec tes manières de je suis un homme bien élevé qui parle correctement a tout le monde Chase. Sa ne marche pas avec moi. Je ne suis pas une de ces demoiselles qui va tomber à tes pieds parce que tu m’adresses enfin un signe de politesse. Certes, même si tu es très beau et que tu as de magnifiques cheveux ainsi que de magnifiques yeux et un corps presque parfait avec un teint si merveilleux que même apollon n’était pas aussi beau que toi, mais je ne m’abaisserais pas a sa. J’ai été sincère avec toi, je t’ai dit ce que je ressentais pour toi, ce que j’éprouvais envers toi et toi tu te contentes de me dire, on va divorcer. Je suis si moche que sa ? Quoi que comme si la question ce posait. Il est très propable que je suis amoureuse de toi et tu te demande comment je peut être amoureuse de toi alors qu’on se connaît a peine je vais te l’expliquer : le jour ou tu es venue me demander en mariage pour aider ta mère et que j’ai accepter, je t’avais déjà remarquer quelques joue auparavant. Ce jour la j’allais venir t’aborder et oui quand j’ai dit oui a notre mariage pour moi il était sincère et cela m’étonne que tu n’es rien remarquer. Oui, depuis ce jour la je suis amoureuse de toi et je sais très bien que tu n’a pas du m’attendre parce que toi tu ne ressentais rien pour moi appart peut être un peu d’estime pour le geste de générosité que je t’ai offert mais non rien du tout. J’espérer au moins un appel une fois de temps en temps pour me donner des nouvelles mais non après notre mariage tu t’es volatilisé, autant te dire que ce n’est pas le comportement qu’un gentleman devrait avoir avec une fille est surtout une fille qui l’a aidée alors que d’autre l’aurais remballée s’en même le bénéfice du doute. Franchement, pour qui tu me prenait une fille idiote et stupide, je ne suis pas du tout comme sa, apprenez très cher. On dirait bien que tu ne veux pas passer du temps avec moi, je ne te comprend pas Chase. Ta femme est plutôt jolie même canon je dirais, elle est riche est mannequin pour des grandes marques, elle veut passer du temps avec toi et tu la rejettes comme une merde. C’est quoi ton problème avec moi ? Dis le moi tout de suite sa ira plus vite. Tu veux quoi ajuste appart le divorce ? Je ne suis pas une fille vachement flippante comme tu dit, je n’ai pas la moindre attention de te suivre dans la rue, ni de te courir après. Je voulais juste te dire ce que je ressentais. A tu eu une copine pendant notre mariage enfin je veux dire depuis que l’on ai marier ? Répond moi franchement Chase Donaldson Stewart. Tu es vraiment à mourir de rire quand tu t’y mets, me faire un procès, laisse moi rire sérieusement. Tu a deux choix : - le premier ; avec tout l’argent que j’ai, j’ai beaucoup plus de chance de gagner le procès. Et la deuxième, ne sois pas bête Chase, on a fait un mariage blanc, tu ne peux me faire un procès pour mariage blanc sinon, je pourrais raconter toute l’histoire et on devras payer des intérêt, je m’en fou je suis riche mais toi. Je veux ton bonheur et pour moi enfin je croyais que tu étais heureux avec moi. Apres nos quelques jours passaient ensemble avant le mariage je croyais que tu m’aimais bien. J’ai encore du me tromper et être encore une fois trop bête pour dire non a quelqu’un.

Chase était encore une fois assit sur le banc, j’étais en face de lui et je venais de lui répliquer un long monologue. Je m’approcher un peu plus proche de lui et l’embrassa tendrement mais avec tellement de passion et d’amour, toute celle que j’avais retenue le temps que je le retrouve. Puis après quelques minutes, je m’écartais et repris ma place initiale. Je n’avais qu’une seule envie, qu’il ai aimé et qu’il se lève et m’embrasse a son tour, je pense que si cela se réaliserais je serais une des femmes les plus heureuse sur terre.

Là, je ne m'y attendais vraiment pas. Une seconde, j'étais tranquillement assis dans la rue à respirer l'air frais, et l'autre, ma femme était devant moi et me récitait un discours aussi grand que les procès de Nuremberg. Je l'écoutais, à moitié bouche bée et à moitié abasourdi, ne sachant me décider. C'était un peu la même chose, whatever. Ce qu'il y avait, c'était qu'elle me déclamait des choses qui n'avaient encore aucun sens dans ma tête et que je n'arrivais pas à me retrouver. Je n'étais pas un méchant garçon. Elle avait vraiment l'air sincère en me disant qu'elle m'aimait, et je ne voulais la décevoir. Bien sûr, je ne pouvais pas l'aimer sur commande .. Personne ne le pourrait. Et alors que j'étais plongé dans mes pensées, elle se jeta sur mes lèvres et cela me surprit tellement que je ne pus fermer les yeux. Je devais avoir bien l'air ridicule, là, au milieu de la rue dans une position pareille. Après quelques secondes, histoire que je reprenne mes esprits, je la poussais un peu pour qu'elle se remette bien. Oui, elle était jolie, mais je ne la connaissais pas. J'avais des coups d'un soir, bien sûr mais .. elle était ma femme, comme elle le disait si bien.

« Si tu veux que cela marche, ne m'embrasse pas sans prévenir. Je ne te connais pas, peut-être que tu es follement amoureuse de moi, cela me flatte n'en doutes pas, mais je ne suis pas dans cet état, moi. Cela fait je ne sais combien de temps que je te recherche pour divorcer et toi tu t'attends à ce que je tombe amoureux de toi en te voyant, comme ça ? Le coup de foudre n'existe pas, ou en tout cas, pas dans mon monde. Je ne suis pas en train de te dire que je ne veux pas te fréquenter, au contraire .. Ce que je veux dire c'est que, je veux bien essayer. Je veux bien essayer d'apprendre à te connaître avant de te trainer à la mairie comme ça, je veux bien que nous nous voyions, du moment que tu ne me fais plus de coup pareil .. Et après je verrai si oui ou non, cela peut marcher. Tu es peut-être riche, tu es peut-être belle, mais ce ne sont pas les critères pour lesquels les personnes se mettent ensemble. Seuls les idiots sont aussi superficiels. Si je ne connais pas l'intérieur de toi même et que tu ne connais pas le mien, il n'est pas dit que tu arrives à me supporter si je me lève chaque jour à tes côtés. Reprends tes esprits, je pense que tu es encore dans le feu du moment. Quand tu réfléchiras à tout cela posément, tu réaliseras que devant moi tu as l'air .. un peu folle. Et je ne serais pas le seul qui le dirait, malheureusement. »

Je reprenais ma respiration quelques secondes, la regardant dans les yeux, en attendant qu'elle se calme. J'avais la grande capacité de pouvoir fixer quelqu'un sans faiblir, et cela n'allait pas changer avec elle. Ainsi, elle était mannequin ? Même cela, je ne le savais pas. Je ne pouvais pas me dire amoureux d'une personne dont je ne connaissais pas le métier, si ? Je lui faisais un petit sourire et lui prenais la main d'un air encourageant.

« Maintenant, si tu veux, on peut aller boire un café ou manger quelque chose tous les deux et .. discuter. Savoir quelle est ta vie, pour toi savoir quelle est la mienne, apprendre à nous connaître et ne pas nous jeter l'un sur l'autre sous prétexte que nous ne sommes pas si moches que ça. Cela serait irréfléchi et nous le regretterons surement par la suite. »

Je n’avais jamais ressentis une chose pareille. Les larmes montaient à mes yeux, je n’arrivais à les retenir, elles coulaient sur mon visage et je devais être horrible. D’habitude, je ne suis pas une fille si sensible enfin bien sur que si mais pas autant. C’était comme dire, la première fois que quelqu’un me rejetait. Cela me faisait encore plus de peine car c’était la première fois que je tombais vraiment amoureuse. Mon rêve n’allait pas se réaliser aujourd’hui, après mon baiser rien ne c’était passer comme je l’avais prévu, il m’avait une nouvelle fois rejeter. Je n’en pouvais plus a ce moment la tellement de chose me venait en tête, notre mariage, notre rencontre tout défilée dans ma tête, j’imaginais plusieurs façon de me suicider a ce moment la, me jetais sous une voiture, sauter du toit d’un immeuble, je voulais a cet instant précis disparaître a tout jamais mais cela était impossible, je n’avais pas le cran de le faire je n’étais qu’une petite fille sans défense et malheureuse. Je regardais mes mains avec espoir, cette bague magnifique et qui pourtant n’avait pas du coûter des masses mais elle compter tellement pour moi. Je ne pouvais supporter plus d’un mot venant de sa bouche, rien de tout sa n’était comme je l’avais imaginer. J’ai perdu tout, ou était mes moments de bonheur que j’avais imaginé, rien n’était comme prévu, mes retrouvailles heureuse n’était pas la et j’aimerais a ce moment la partir comme si de rien n’était et ne plus jamais entendre parler de Chase Stewart.

-Coûte que coûte rien ne marchera jamais entre nous. Tu ne veux pas de moi alors pourquoi rester ici. Je n’ai plus rien à faire ici. Tu n’entendras plus jamais parler de moi puisque c’est ce que tu veux. Je te laisse a des occupations personnelle, retourne a tes coups d’un soir, tu ne chercher rien d’autre que sa.

Je m’avançais un peu plus dans l’allée, en direction inverse de la sienne. Rien ne serais plus pareil sans lui mais au beau milieu de l’allée je revis ma magnifique bague et je fis demi tour. J’arrivais devant lui et la retira. Avec un petit pincement au cœur, et mes larmes qui continuaient a couler, je lui rendis et la remis dans sa main. Tout cela me fis très mal mais je me dit que quand on aime vraiment une personne on veut peut être son bonheur avant le notre, si ces coups d’un soir était son bonheur je le laisser la mais pour moi c’était une des choses les plus dur que j’avais du faire dans ma vie. Il me proposait un café, pour discuter et non pour un coup d’un soir. Je repris avec une voix moins forte que d’habite, elle tremblait a cause des larmes qui s’écoulais sur mon visage.

-Si cela peut te faire plaisir allons-y. Allons discuter, juste discuter. C’est vrai tu regretterais sûrement d’avoir coucher avec moi si cela devait arriver, je ne suis pas aussi belle que tout les coups d’un soir que tu a du t’enfiler mais allons y, tout de même.

Je continuais a avancer le laissant seule, sur son banc, je rentrais dans un café, le premier que je croisa et commandait un chocolat liégeois. Assise seule pour le moment a ma table, j’avais l’air d’une fille désespérée qui essayait d’essuyer ces larmes et de ce réchauffer seule avec son chocolat. Je n’avais plus ma bague et je le sentais, rien n’était comme d’habitude.